Ce projet s'articule autour des approches innovatrices et les alternatives en traitement et valorisation des rejets, bioremédiation et réhabilitation des sites pollués, ainsi que le développement des procédés de valorisation des sous-produits agro-industriels et certaines bioressources, qui pourront avoir une haute valeur ajoutée. Le projet est motivé par les problèmes environnementaux rencontrés en Tunisie, causés par le déversement sauvage des rejets industriels dans les stations d’épuration ou dans les domaines publics hydrauliques et maritimes. Des techniques innovatrices et intégrées plus adaptées seront proposées pour résoudre ces problèmes. Ce projet portera essentiellement sur trois parties: i) Traitement et valorisation des rejets; ii) Bioremédiation des hydrocarbures et biosurfactants; et iii) Valorisation des sous-produits et bioressources.
 

L'idée principale de ce projet est de valoriser les quantités massives des déchets organiques solides, spécifiquement la FFOM FFOM et les déchets organiques des marchés de gros, afin de combler le déficit énergétique du pays, et d'autre part pour améliorer leur gestion de manière écologique. Des prétraitements enzymatiques et physico-chimiques sont des méthodes intéressantes pour hydrolyser la biomasse, permettant ainsi d’améliorer la rentabilité du processus anaérobie. Une augmentation de la solubilité des déchets organiques améliore ainsi la biodégradation et augmente par conséquent le rendement en méthane. La maîtrise de la digestion anaérobie en voie sèche des substrats solides, bruts et prétraités, en utilisant différentes configurations de digesteurs en tant que bioprocédés de méthanisation plus efficaces, est parmi nos objectifs.

 

 

Le bioraffinage des microalgues est un domaine de recherche émergent en raison de leurs potentiels élevés en tant que source de plusieurs biocarburants, ainsi que la production de produits à haute valeur ajoutée. Les microalgues sont également très utilisées pour la bioremédiation des eaux usées (industrielles et urbaines) et la séquestration du dioxyde de carbone. Un procédé de culture de microalgues permet de générer une biomasse qui peut être valorisée pour la production de biocarburants et de molécules à haute valeur ajoutée. De plus, la réduction ou l’élimination de la pollution organique et inorganique des eaux usées (bioremédiation des eaux) d’une part, et la séquestration du dioxyde de carbone, qui est le principal gaz à effet de serre (dépollution de l’air), d’autre part sont des objectifs à atteindre. 

 

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